Communiqués / Avis

FNE OP et « Les Amis de la Terre du Gers » réagissent aux déclarations du président de la Coordination Rurale du Gers

Nos associations opposées à toutes forme de violence entendent réagir, face aux menaces et propos diffamatoires diffusés le 27 mai sur les réseaux sociaux et dans la presse le vendredi 21 juin, par la Coordination Rurale du Gers et son Président à notre égard : « on se reverra bientôt« , « … Les mêmes qui brûlent des camions de gendarmerie, qui incendient des mégabassines, qui détruisent des champs j’en passe et des meilleures« , « associations extrémistes« .

Des dérives qui font suite au soutien à la police de l’environnement et à la saisine de la Justice

Aujourd’hui, nos associations sont malmenées par un syndicat agricole qui s’en prend aux agents de l’Office français de la biodiversité en les menaçants et en soudant leur portail, lorsque ces derniers font leur travail, dans le cadre d’un plan de contrôle validé par le préfet de département : Nous avons ainsi eu l’outrecuidance de dénoncer ces agissements dans nos réseaux sociaux tout en soutenant ces fonctionnaires qui sont encore trop régulièrement pris pour cible.

Dernièrement, FNE Occitanie Pyrénées et « les Amis de la Terre du Gers » se sont vues qualifiées dans la presse d’associations extrémistes lorsqu’une d’entre elles a porté plainte contre un exploitant agricole, qui avait été mis en demeure après avoir construit un barrage sans déclaration, pour une retenue de 1,2 ha sur la commune de Le Houga.

Le droit de l’environnement s’applique à tou.te.s, afficher son refus de l’appliquer est inacceptable

Les valeurs démocratiques, le respect du droit de l’environnement, la charte éthique et citoyenne auxquels nos associations souscrivent ne sauraient porter atteinte à l’Etat de droit. Nous dénoncerons toujours toute agression, menace, insultes, envers les agents de l’Etat, les associations de protection de la nature et de l’environnement ainsi que de leurs membres. Ces agissements ne résoudront pas les difficultés des agriculteurs, ils vont à l’encontre de tout progrès.

La dégradation de l’environnement, la perte de biodiversité, la pression sur la qualité de l’eau ne cessent de s’accroître, en dépit des lois. Comment pourrait-on envisager une seule seconde que certains citoyen.e.s, acteurs économiques pourraient s’en affranchir ?

Le réchauffement climatique et ses conséquences impactent de nombreux domaines, dont l’activité agricole, pour autant nous avons une responsabilité à préserver l’équilibre des écosystèmes qui soutiennent toute vie sur terre. C’est bien l’objectif du code de l’environnement, dont l’application est cependant insuffisante, que de se prémunir de dégradations supplémentaires. Les membres du mouvement FNE sont représentés dans de nombreuses commissions départementales et régionales, ils échangent dans un esprit constructif avec tous les acteurs qui le souhaitent et apportent leurs contributions en continu sur tous ces sujets.