(©Illustration / Flickr / CC / Jeanne Menj)
Rassemblement au Testet (Sivens), 8 ans après la mort de Rémi Fraisse
C’était il y a 8 ans. Sur la ZAD de Sivens, le 26 octobre 2014, Rémi Fraisse jeune de 21 ans, était assassiné par une grenade lancée par un gendarme aux ordres d’un gouvernement « socialiste ». Depuis, le gendarme a bénéficié d’un « non-lieu » et la famille de Rémi demande toujours justice.
Début juillet 2016, le projet de barrage de Sivens était jugé illégal par les tribunaux : la résistance était plus que légitime. Pour autant, les violences exercées par les milices pro-barrage et les forces de « l’ordre » sur les militants.tes écologistes ont été nombreuses et demeurent, elles aussi, impunies.
En 2022, les Projets Nuisibles et Imposés sont nombreux. En face, les Résistances sont actives et inventives. La parole sera donnée aux collectifs en lutte *.
Rendez-vous Samedi 29 octobre
- 11h – à Gaillac, parking de l’espace commercial de Piquerouge, pour un départ groupé vers Sivens, à la Maison de la Forêt.
- 12h – à la Maison de la Forêt de Sivens – Pique-nique – Auberge espagnole
( Maison forestière de Sivens – La Jasse – 81310 LISLE SUR TARN) - 14h – à la Maison de la Forêt de Sivens – Prises de parole
- 15h – Balade à pied jusqu’à l’ancienne zone humide du Testet, ancien emplacement de la Zad, là où est tombé Rémi Fraisse.
* La parole des opposant-e-s aux différents Grands Projets Inutiles et Imposés dans le Sud-Ouest et Ailleurs est BIENVENUE. Pendant le Pique-nique, signalez-vous pour organiser les prises de parole de 14h.
Nous restons fermes et déterminé.es à poursuivre nos luttes
Pour une agriculture saine pour le vivant – Pour la préservation des biens communs : l’eau, l’air, les végétaux et les animaux – Pour la préservation des zones humides.
Pour que justice soit rendue à Rémi età toutes les victimes des violences d’État – (…)
Extrait de l’appel de novembre 2014 du collectif TANT QU’IL Y AURA DES BOUILLES :
Après les arbres, ils abattent les hommes.
http://tantquilyauradesbouilles.wordpress.com
Rémi Fraisse est mort dimanche 26 octobre sous les coups d’un Etat policier qui agit au mépris de la vie humaine. Il s’agit maintenant d’exiger que lumière soit faite sur ce qui n’est ni une bavure, ni une mort suspecte, mais l’assassinat d’un jeune homme qui était présent ce jour-là pour exprimer son opposition au barrage de Sivens.
Le déchaînement de la violence contre des opposants, quelle que soit la forme que prend leur engagement, n’a pas commencé ce week-end. (…)
L’absurdité de ce projet de barrage et de l’acharnement politique et militaire à le maintenir est plus qu’évidente. Nous exigeons l’abandon des travaux et la restauration de la zone. Peu importe que nous ayons pris ou non part à la lutte contre le barrage, la réaction qui doit aujourd’hui éclater dépasse très largement son caractère local. (…).
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