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Journée internationale d’action pour les rivières

Avoir un mur en plein milieu d’une route, ce n’est pas pratique pour circuler, non ? Il en est de même pour la vie des cours d’eau aujourd’hui fortement malmenée par barrages, canaux, ponts et autres moulins… Ces constructions nuisent à l’écosystème aquatique et menacent parfois la sécurité des citoyens. Seulement, l’hydroélectricité s’avère bien utile en tant qu’énergie renouvelable et les moulins font partie de notre patrimoine culturel. Alors que recommande France Nature Environnement pour réduire les nuisances ? Mais avant tout qu’est-ce que la continuité écologique et ses éléments perturbateurs ? Tour d’horizon.

  • Environ 80 000 barrages et seuils en France : plus de la moitié n’ont pas d’usage avéré.
  • Barrages et seuils : faune aquatique et sédiments ne pratiquent pas le saut d’obstacle.
  • Les passes à poissons, pansements qui pansent mal quand plus de 50 % des obstacles n’ont pas d’usage avéré : au bout de 10 obstacles, seuls 3 % des poissons passent.
  • Première étape de la continuité écologique : déconstruire l’inutile
  • Canaux, buses, travaux… les cours d’eau n’aiment pas la chirurgie !

FNE et ses associations membres se mobilisent pour faire vivre les cours d’eau. En Midi-Pyrénées et sur le bassin Adour Garonne, référents bénévoles et salariés participent ainsi aux instances politiques et techniques qui abordent les questions de continuité écologique (comité de bassin, SAGE, comités de rivière, réunion départementales sur la cartographie des cours d’eau, etc.). Tout ce travail permet au mouvement FNE de suivre et de veiller sur des sujets tels que le classement et la cartographie des cours d’eau, la Charte des moulins, le renouvellement des concessions hydroélectriques, les projets de création et d’arasement de barrages, etc.