Le projet contesté :
Le Syndicat mixte à vocation unique (SIVU) et la Régie intercommunale du Tourmalet (RICT) portent un projet d’extension du domaine skiable balisé de 240 ha à 360 ha (Grand Tourmalet 360).
Cette extension et ses aménagements prévus sur une durée de 7 ans, modifient le relief des pistes pour en faire des « boulevards » à ski et prévoient notamment une augmentation de la surface couverte par la neige de culture qui passerait de 65 ha à 140 ha.
Le coût total annoncé du projet est de 50 millions d’euros, que la RICT devrait rembourser sur ses résultats.
Les points qui dérangent :
• L’absence de concertation en amont avec tous les acteurs : professionnels du tourisme, du ski et de la montagne, associations et population. Ce projet « tout ski » est un choix de développement du territoire qui aurait mérité plus de concertation démocratique.
• A l’heure du réchauffement climatique, des changements de pratiques touristiques hivernales, ce seul développement des pistes de ski alpin, consommateur d’énergie, d’eau et d’espace, va à l’encontre d’une démarche de développement diversifié, réversible et durable.
• Ces aménagements reposent sur un rabotage excessif du relief (perturbations environnementales), d’un doublement de la surface couverte par les enneigeurs impliquant une augmentation de consommation d’eau (modification du cycle local de l’eau). Ils ne prennent pas en compte la présence mesurée sur le secteur d’une radioactivité ancienne, liée aux essais nucléaires atmosphériques,
• Ils ne respectent pas les procédures d’urbanisme et d’environnement : les documents ne présentent pas le projet dans sa globalité, et ce saucissonnage permet d’échapper à des procédures plus contraignantes. De plus, ces documents gardent le silence sur la mise en place des réseaux de neige artificielle qui ont échappé ainsi à l’enquête publique.
• Le risque financier du projet est avéré pour les collectivités territoriales et leurs habitants (augmentation d’impôts). Si les résultats économiques de la RICT sont insuffisants ou négatifs (manque de neige sur plusieurs années par exemple), à terme ce sont les collectivités territoriales qui devront supporter les remboursements d’emprunts.
Ce que nous demandons :
• La suspension du projet pour permettre une véritable concertation démocratique entre tous les acteurs concernés et avec la population, après une analyse des problèmes du domaine du Grand Tourmalet et avec la présentation d’un projet global, sans découpage et camouflage.
• L’élaboration d’un projet alternatif au « tout ski », prenant en compte l’évolution des pratiques, intégrant le développement de pratiques estivales (tant sur le domaine Grand Tourmalet que sur Payolle géré par la RICT aussi)
• L’élaboration d’un projet global, avec toutes les institutions et collectivités concernées (RICT, SIVU, Communes) qui répondent aux problèmes de la station.
• Un projet qui s’inscrit dans une prise en compte des problématiques environnementales notamment celles liées au réchauffement climatique et à la diminution annoncée et probable des jours d’enneigement.
• Un projet supportable pour les finances des collectivités territoriales même en cas de manque de neige et de résultats négatifs de la RICT, afin que les habitants ne voient pas leur impôts augmenter suite à une décision administrative.
Pour contacter Grand Tourmalet 360 : Stop !, s’y inscrire et pouvoir être informé des actions, accéder aux documents en sa possession et à ses analyses : stopgt360@gmail.com
Pour soutenir Grand Tourmalet 360 : Stop !, et lui permettre de mener à bien son travail d’information, les actions et les contestations juridiques nécessaires, vous pouvez remplir nos tirelires de soutien et envoyer des dons à FNE 65. (15 rue de la Garounère, 65000 Tarbes, précisez :
GT360, stop !)
Pour s’opposer dès aujourd’hui au projet, signez la cyberaction à l’adresse suivante : http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/millions-euros-projet-laquo-grand-798.html
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