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2013, l’année européenne de l’air, se termine malheureusement sur une fausse note en Midi-Pyrénées

Toulouse, le 13 décembre 2013

L’Observatoire Régional de l’Air en Midi-Pyrénées (ORAMIP) a en effet mis en œuvre les procédures réglementaires d’information et d’alerte sur la qualité de l’air à de nombreuses reprises en cette fin d’année. Ces deux dernières semaines, 25 alertes ont été publiées par l’ORAMIP, soit deux fois plus que sur le reste de l’année.

La région, et en particulier Toulouse métropole, subit en effet un important pic de pollution lié aux particules fines PM10, ces molécules cancérigènes émises au quotidien principalement par les véhicules diesel en ville, et par le brûlage et les feux de cheminées à la campagne.

Si la présence d’un anticyclone peut être actuellement l’une des causes révélant ce pic, la pollution de l’air correspond en réalité à un événement chronique – particulièrement en hiver, en raison des feux de cheminées et des centrales à charbon qui produisent l’énergie nécessaire à l’alimentation de nos radiateurs.

Ce phénomène invisible et inodore est aujourd’hui un problème de santé publique qui atteint tout le monde. 43000 décès par an sont liés aux particules fines et les effets de la pollution de l’air coûtent à l’État entre 20 et 30 milliards d’euros par an.

Face à cela, France Nature Environnement s’investit au quotidien pour révéler cette pollution et ses effets au grand public (http://rendezmoimonair.org/). Pour FNE, les solutions se trouvent du côté de l’État, qui doit agir pour défendre les biens et les personnes. À court terme, le covoiturage doit être encouragé, les véhicules mieux équipés, et le parc automobile renouvelé afin de limiter la pollution. Sur le moyen terme, des parkings doivent être aménagés à l’entrée des villes et les transports en commun renforcés. À l’avenir, l’aménagement du territoire devra être repensé pour réduire les allers et retours domicile-travail et pour rendre la ville plus saine et accueillante.